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La Fédé Breizh, Fédération des Arts de la Rue en Bretagne sillonne la région pour rassembler le secteur des arts de la rue et susciter de nouvelles coopérations entre élu·e·s, compagnies, associations et acteurs culturels sur nos territoires.
Lors de cette troisième étape dans le Morbihan, nous questionnerons les liens qui se tissent lorsqu'on initie un projet artistique dans l'espace public.
Jeudi 18 avril 2024 de 13h30 à 19h00
Salle Alan Meur, place du Général De Gaulle 56230 Questembert
Entrée libre sur inscription
Quels liens tisse-t-on en initiant un projet artistique dans l’espace public? Comment accompagner des habitant·e·s vers la capacité d’agir et d’exercer leurs droits culturels?
Pour creuser cette problématique, nous invitons plusieurs acteurs culturels à témoigner : l’Inopiné festival à Questembert, l’Échappée à Baud et Quartier Libre à Redon. Ces expériences permettront d’interroger l’inscription dans une politique culturelle de territoire et l’intégration des transitions au coeur des projets artistiques. A travers l’implication des habitant·e·s dans les initiatives artistiques, nous voulons réfléchir collectivement aux modes de participation citoyenne dans l’espace public.
Avec le soutien de la Ville de Questembert, du Département du Morbihan, de la DRAC Bretagne et de la région Bretagne.
Les témoignages croisés de l'Inopiné Festival à Questembert, de Quartier Libre à Redon et de l'Echappée à Baud insistent sur l'importance de partir des gens et des envies en présence, de valoriser la participation et le bénévolat pour créer une émulsion. L'épanouissement des personnes impliquées favorise un ancrage au long cours et participe à changer le regard des habitant·e·s sur leur territoire. Penser la régularité des rencontres, titiller le regard critique des spectateurs et spectatrices, susciter l'envie d'agir !
Développer des compétences par le collectif c'est travailler à l'émancipation et l’autonomie des bénévoles, définir des modalités de décision partagée pour encourager chacun·e à prendre sa place grâce un nécessaire travail de médiation et tisser des liens de confiance sur le territoire est essentiel à la construction d’une politique culturelle ambitieuse et pérenne.
En atelier, nous avons recensé plus de 40 initiatives impliquant des habitant-e-s, contribuant à une participation active des personnes, favorisant l’implication citoyenne. Enfin, Sophie Le Coq, chercheur et maître de conférences en sociologie, nous a rappelé quelques fondamentaux sur les droits culturels et interrogé la notion de ruralité.
Avec toutes ses réflexions en tête, nous avons ensuite déambulé jusqu'aux halles de Questembert pour un apérue tonitruant avec Les Incroyables Fômmes Orchestres.
Salle Alan Meur, place du Général De Gaulle 56230 Questembert
Nous avons participé en 2022 au Forum des Politiques culturelles en Bretagne, notamment au groupe Projet Culturel de Territoire, et nous avons le désir de poursuivre plus avant la dynamique d’interconnaissance et d’interconnexion de celles et ceux qui font les arts de la rue en Bretagne.
Notre secteur est en perpétuelle évolution : chaque année de jeunes compagnies se créent, de nouveaux lieux de ressources voient le jour, des opportunités de diffusion apparaissent par la création de tiers lieux comme par l’intérêt nouveau de structures culturelles existantes.
À l’heure de la reprise des événements dans l’espace public, il nous paraît essentiel de poursuivre notre mission fédératrice sur notre territoire.
Nous avons encore en mémoire "Le temps des arts de la rue" où nous avons sillonné la région, afin d’y réunir les acteurs culturels concernés et de leur présenter la profession, lors d’une étape dans chacun des départements.
Nous nous intéressons aujourd’hui aux interstices, à plusieurs égards.
Au-delà de ceux qui se revendiquent pleinement de notre mouvement, il existe une pléthore de lieux non labellisés, de structures culturelles rurales, d’initiatives citoyennes de taille intermédiaire, de petits lieux de fabrique, et de compagnies jouant occasionnellement dans l’espace public. Il y a à cet endroit, tout autant qu’à celui de nos grands rendez-vous culturels ou de nos institutions comme le CNAREP, des ressources précieuses en création comme en diffusion pour nos équipes artistiques.
De plus, dans nos départements, les grandes villes accaparent beaucoup de l’attention, tandis qu’aux frontières de deux départements, souvent en zone rurale, un véritable tissu de compétence existe qui ne demande qu’à se mettre en réseau. Gagner de l’interconnaissance à ce niveau-là, c’est aussi favoriser la dimension locale des croisements de compétences.
Ces lieux et ces territoires interstitiels sont donc ceux vers lesquels nous avons le désir d’aller aujourd’hui.