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La ruine à l'honneur

RIM : Rencontres Inter-Mondiales des nouvelles manières de faire en architecture(s) et urbanisation

Pour cette édition des RIM, nous avons choisi la ruine comme support de réflexion possible sur les vestiges du passé, d’une part, mais aussi les ruines modernes, telles que les friches qui jalonnent et questionnent nos paysages urbains et péri-urbains ; les ruines du futur, l’anthropocène. La ruine qui peut-être matérielle ou immatérielle, à la fois une faillite comme une richesse, un déchet comme une une ressource.

En plus des premiers co-organisateurs historiques (L’ANPU, LE POLAU - Pôle Arts urbanisme, la Fédé Breizh, l’Hôtel Pasteur), deux nouveaux co-organisateurs ont rejoint l’équipe, la coopérative culturelle Cuesta et le Fourneau, Centre National des Arts de la rue et de l’Espace Public. En plus de l’ENSAB, deux nouveaux partenaires se sont impliqués, les Champs Libres à Rennes et NEOTOA, bailleur social.

Des rencontres en amont ont été organisées « les Rencontres des Petits Mondes de l’Inter », des réunions exploratoires visant des secteurs professionnels de l’aménagement en particulier comme une rencontre à Brest au Fourneau avec le monde l’aménagement représenté par Territoires de Rennes et BMA, Brest Métropole Aménagement.

130 personnes, venues d’un peu partout en France ont donc participé activement aux deux jours et 200 personnes avec une plus grande représentativité de la diversité des mondes de l’aménagement par rapport à la première édition en 2017. L’inter-monde a donc été réel et surtout a « produit » une belle pensée collective enrichie des différents prismes de ces acteurs de la fabrique urbaine.

Une résidence d’artistes concepteurs (paysage, design), le collectif animé, a permis de travailler des formes en lien avec le fond. Divers temps performatifs et artistiques ont permis de démontrer la vertu d’allier art, réflexion et expérience. La compagnie de rue Mycelium a tissé un fil rouge pendant ces deux journées et a pu démontrer comment les artistes peuvent apporter une réelle force poétique et allégorique qui pourrait alimenter notamment la réflexion sur le 1% travaux public pour l’action artistique.

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