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La Paperie - Un an d'errance, ça suffit!

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Les administrateurs et administratrices de la Fédération Nationale des Arts de la Rue ont pris connaissance de la lettre ouverte du collectif d'artistes, techniciens, administratifs, membres de compagnies des arts de la rue et de l'espace public portant sur la situation de crise dans lequel se trouve l'un des Centre Nationaux des Arts de la Rue et de l'Espace Public (CNAREP) : La Paperie à Angers.          

La lettre ouverte du collectif

Notre réaction

Tout comme le collectif, nous savons l'importance de la présence d'un Centre National des Arts de la Rue et de l'Espace Public dans la région des Pays de la Loire et pour la Ville d'Angers. Sur cette partie du territoire, depuis longtemps la création, la réalisation, la production et la diffusion des arts de la rue et de l'espace public sont connues et reconnues. Depuis un an, nous suivons la situation de la crise sociale interne.         

Nous avons évoqué lors de réunions à la DGCA, la situation du Cnarep, proposant même notre médiation. Nous avons proposé de rencontrer tous les interlocuteurs et interlocutrices pour tenter d'aplanir les difficultés et d'apaiser les tensions.
A chaque fois, une fin de non-recevoir nous a été notifiée.  

Aujourd'hui, nous sommes fatigué.e.s d'attendre la parole divine en vain.   

Nous rappelons que c'est la Fédération Nationale des Arts de la Rue qui a milité, porté et créé les Centres Nationaux des Arts de la Rue, comme des outils indispensables et nécessaires à nos professions. Nous précisons bien ici qu'il s'agît d'OUTILS pour la profession. 

Encore et toujours, ces outils fonctionnent avec de l'Argent Public, et l'Argent Public n'appartient à personne en particulier, mais à tout le monde en général, et il est précieux. S'il apparait que le management est un vrai métier ou au moins digne d'une formation solide, notre souci à nous, Fédérations nationale et régionales des arts de la rue est que cet outil angevin fonctionne efficacement avec des rouages bien huilés, ce qui n'est pas le cas. 

Les arts de la rue et de l'espace public sont un vecteur puissant et en forte progression pour la démocratisation de projets artistiques et culturels de territoires.      

Un an d'errance, ça suffit !

Nous rejoignons l'inquiétude du collectif et nous le soutenons dans sa requête de transparence et de solidarité, dans un moment qui demande à tous un effort dans ce sens. Nous demandons fermement aux membres du conseil d'administration de la Paperides éclaircissements et des explications. Nous attendons des réponses claires et un engagement des tutelles sur le maintien du label là ou il est situé, avec comme souci premier de penser à l'outil.

Nous affirmons que les Cnareps ne sont pas les propriétés ou les jouets de quiconque, mais des creusets d'inventivité, de construction et de répétition qui appartiennent à l'ensemble des créateurs, artistes et personnes qui œuvrent dans l'espace public

Les membres du Conseil d’Administration de la Fédération Nationale des Arts de la Rue