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Rue Libre ! est une invitation grandeur nature envoyée aux franciliens, aux acteurs de terrain et associatifs à investir notre espace commun : la rue.
Rue Libre ! est un temps fort pour se rencontrer et s’interroger sur la liberté de créer, de circuler et d’agir dans l’espace public.
Rue Libre ! est un rendez-vous construit collectivement par des artistes, des techniciens, des performers, des citoyens, pour exprimer artistiquement et poétiquement leurs idées, leurs indignations mais aussi leurs espoirs et propositions pour toujours plus d’arts dans la rue.
Rue Libre ! est évènement manifestif, politique et artistique.
« NOUS SOMMES LÀ » pour rappeler que les restrictions des libertés constituent une atteinte aux droits humains et que l’espace public doit rester un espace partagé par tous.
« NOUS SOMMES LÀ » pour affirmer que l’Art doit s’épanouir en Rue Libre ! et que les gestes artistiques contribuent à faire société.
La soirée, organisée par Rue dell Arte, s'est déroulée à Plémy, à côté de Moncontour, la météo nous ayant contraint à nous mettre au sec. Près de 80 personnes étaient présentes pour assister à l'expérimentation publique de MURAïE par la compagnie Dédale de Clown.
La proposition artistique a été suivie d'une prise de parole de Yano Benay, comédien de la compagnie et co-Président de la Fédé Breizh pour rappeler que : « nous sommes là grâce à une équipe de passionnés, bénévoles, l'association Rue Dell Arte et qui anime le territoire en organisant un festival d'arts de la rue tous les ans. Nous sommes là parce que c'est Rue Libre, journée de la liberté d'expression et de création dans l'espace public organisée à Brest, Rennes et Plémy ce soir, par la Fédération des arts de la rue qui rassemble des artistes, techniciens, programmateurs, pros et passionnés d'arts de rue. Nous sommes là pour rappeler, à la veille des prochaines élections municipales, combien, l'art, l'action culturelle, en particulier les arts de la rue, peuvent dynamiser un territoire, sont sources d'attractivité et de développement économique, participent à la mise en œuvre des droits culturels, pour faire humanité ensemble. »
Après une lecture du Manifeste, place à l'apéRUE !
Rendez-vous en terrasse de La Cour, près de la place Sainte-Anne à Rennes. Nous nous sommes rassemblé·e·s autour de Clémence de Clamard, marraine officielle de la soirée qui a su apporter une touche délicieusement excentrique à l'agora sur les droits culturels. Puis concert de Bastoon et Babouschka, tout en émotion revendicative et en énergie poétique.
En ouverture de Rue Libre ! le 25 octobre, un double atelier critique solidaire a accueilli six porteuses et porteurs de projets qui ont exposés des dossiers de création ou de diffusion au jeu des regards croisés. 3 heures intenses en 2 groupes, et une belle émulation collective. Merci à l'équipe de Spectacle Vivant en Bretagne pour son accueil.
Quelques échos des échanges animés par Lena Boisard-Le Coat sur le thème des droits culturels
Les droits culturels ce n’est pas une norme à appliquer, c’est une focale pour regarder une problématique de société. En ce sens, il y a une nécessité de l'information, de l'espace de débat, de la culture.
Le champ culturel essentiellement se saisit des droits culturels, dans une définition plutôt étroite de la politique culturelle sectorielle. La loi NOTRe et la loi LCAP notamment contribuent à œuvrer pour une mise en application juridique, même si tous les territoires porteurs d'actions ne nomment pas systématiquement les droits culturels en tant que tels.
Comment s'en emparer dans la rue? De fait, les arts de la rue s'inscrivent dans cette démarche à travers des savoirs-faire. Concernant les droits culturels, il faut toujours se questionner sur la posture adoptée et conosidérer la réciprocité comme une notion fondamentale : qu'est-ce qu'on peut apprendre des gens autour de nous?
Les échanges se poursuivent avec une dizaine de personnes, abordant notamment les liens avec l'enseignement, le vocabulaire associés aux droits culturels, la place du jugement esthétique... Des exemples viennent illustrer les situations théoriques, notamment l'aventure de Ty Film ou encore le fonctionnement des GLOP à Grain de Sel à Séné (56).
Pluie battante sur Brest le 26 octobre, dans les ruines de la rue de Saint-Malo qui nous a accueilli comme dans une chapelle païenne. Nous étions 2% de 100 personnes, nous avons parlé des moyens de productions et d'autoproduction, de financement de projet, de la notion de collectif, de la danse contemporaine (une niche?), de la durée de vie d'un spectacle... Après une lecture du Manifeste, nous avons partagés nos souvenirs forts grâce à l'objet apporté. Et d'enchaîner sur un apéRUE chaleureux en très petit comité.